Frenchfourch

Frenchfourch

Frenchfourch est un studio de création et une structure d’édition indépendante basé à Paris. Nous créons des livres, des posters, des t-shirts et organisons des expositions. Notre objectif est de mettre en avant les pépites de la jeune et dynamique scène des arts graphiques éparpillée en France, en Europe et au delà. Au fil de nos rencontres, nos projets collaboratifs et nos productions, nous sommes devenus éditeurs, et par la force des choses imprimeurs. Plus précisément nous sommes devenus sérigraphes. Nous aimons l’encre, la qualité du papier, les objets faits main et le soucis du détail. La sérigraphie est une technique d’impression aux qualités semi-artisanales qui permet tous les rendus, du plus texturé au plus précis. Elle permet d’agir sur chaque étape de la fabrication d’un ouvrage, de tout affiner, de tout s’approprier. Elle offre surtout une qualité inégalée d’aplat et une qualité de traduction permettant d’imprimer n’importe quelle image.”

Tout est dit dans ce manifeste. Il y a de très jolis boulots. À voir aussi la liste des “artists”…

Frenchfourch

Ciguë

architecture et menuiserie

architecture et menuiserie

Ciguë. Un collectif de 6 architectes structuré en deux sociétés, l’une d’architecture et l’autre de menuiserie. Et ça donne de très beaux projets d’aménagement, boutiques, mobiliers… de l’objet au bâtiment. “Concevoir une maison comme un meuble et inversement, concevoir un objet comme un espace.” Vu dans le dos de mes étudiants qui ont toujours de jolies références…

Ciguë

Kisskissbanbank

Un site communautaire trouvé ces jours-ci, un site qui mets d’une manière intelligente les ressources communautaires d’internet au service de projets modestes et sympathiques : Kisskissbankbank

KissKissBankBank est une plateforme communautaire (dans les dîners en ville, dites plateforme de Crowdfunding !) qui vous aide à collecter des fonds pour réaliser vos idées ou vos projets.
> créer une plateforme alternative dédiée à la créativité, à l’innovation et à la culture : si vous êtes visionnaire, audacieux ou courageux, ou si vous êtes créateurs, artistes, humanistes, inventeurs, explorateurs, cinéastes, journalistes, designers, athlètes, écologistes, vos projets trouveront leur place sur KissKissBankBank.
> donner au public la possibilité de choisir et de soutenir les idées ou les projets qui façonneront notre futur au delà des tendances imposées.
> donner ainsi l’occasion aux créateurs de projets de solliciter le soutien du public, de leurs cercles de connaissances ou d’amis dans un environnement créatif qui légitime leur action.

À savoir aussi:

Comment se rémunère KissKissBankBank ? : Il perçoit une commission de 5% sur les collectes de fonds réussies. Cette commission est facturée aux créateurs de projets. KissKissBankBank ne perçoit évidemment rien sur les collectes de fonds qui échouent. 3% de frais de transactions bancaires sécurisées viennent s’ajouter au 5% de KissKissBankBank. Les frais pour le créateur de projet sont donc de 8% TTC du montant de sa collecte quand elle est réussie.
Correct.

Pia Jane Bijkerk

Pia Jane Bijkerk is an internationally acclaimed stylist, photographer and author specializing in interiors, still life & food. Pia currently divides her time working and living between Sydney, Paris and a houseboat in Amsterdam.

Sa devise : “Enhance the everyday”. C’est exactement ça. Illuminer le quotidien d’un regard simple, esthétique, tendre. C’est tout simple, mais c’est fascinant et évident. À regarder 100 fois.

Pia Jane Bijkerk, le site

Pia Jane Bijkerk, le blog

6 mois n°3

L’excellente revue 6 mois vient de sortir son numéro 3. Je ne résiste pas à l’envie de vous transmettre l’édito. Achetez-le en librairie ou abonnez-vous sur le site. C’est une revue formidable, pleine d’humanité, sans polémique. Aujourd’hui cela fait du bien de savoir que c’est possible. Un magnifique équilibre entre le regard photographique et le journalisme.

6 mois, le XXI e siècle en images

Derrière ce numéro, il y a le rire et la joie de vivre de Martina Bacigalupo qui, à chacun de ses passages, a éclaboussé nos bureaux de son énergie. Cette photographe italienne s’est installée au Burundi, petite enclave dans l’immensité du continent africain. « Mais pourquoi as-tu choisi le Burundi ? », lui demanda un jour sa mère. « Et toi, pourquoi as-tu choisi papa ? », lui répondit-elle. « Ah, ton père m’est tombé dessus. » « Eh bien moi, le Burundi m’est tombé dessus. » Tout est dit.

Derrière ce numéro, il y a beaucoup de reportages qui nous sont tombés dessus. En quelques mois, la nouvelle de l’existence de 6Mois s’est propagée parmi les photographes, et les propositions affluent. Nous avons découvert les autres au hasard de nos recherches et des recommandations de celle qui a vu celui qui a vu un reportage, évidemment exceptionnel mais qui ne l’est pas toujours. Parfois, il suffit de trois clics. D’autres jours, nos recherches sont dignes d’un cabinet de détectives. Pourquoi ce reportage emporte-t-il l’adhésion et non celui-là ? L’émotion ne s’explique pas, elle se ressent, parfois physiquement. Des fourmis dans le dos, des yeux embués, un regard hypnotisé… Après, il faut trier et organiser les récits pour qu’ils se répondent.
Derrière ce numéro, il y a la démarche chaloupée de Guillaume Bonn, et sa question au bout de deux rendez-vous de travail sur ses photos du Kenya : « Au fait, est-ce que vous payez les photographes pour la publication ? » L’interrogation en dit long sur une profession qui a pris l’habitude d’être malmenée et rémunérée en monnaie de singe (la vitrine de la publication ou de la vente en galerie contre la gratuité des photos). C’est justement contre cette inversion de l’ordre des choses que 6Mois s’est construit.

Derrière ce numéro, il y a la découverte de quelques photos en couleurs sur la Chine de Mao, qui s’affichent sur le site d’une galerie à Pékin, nos courriels et nos appels restés sans réponse. Reporter indépendant en Chine, Jordan Pouille est appelé à la rescousse. Il remonte le fil jusqu’à l’auteur des images, qui vit désormais dans un HLM pékinois et dont le destin vaudrait dix livres. Dans le fouillis de ses CD-ROM en forme de boîte à trésors, au milieu de ses photos de famille, il déniche des centaines d’images qui disent la folie maoïste.
Derrière ce numéro, il y a la passion d’Evguenia Arbougaïeva, installée à New York mais qui n’a jamais oublié sa Sibérie natale et la petite fille heureuse qu’elle a été dans le froid et le vent du Grand Nord russe. Il y a la voix de Mohammad Golchin, depuis ses montagnes, au bout d’une ligne qui coupe toutes les demi-heures, racontant en farsi la vie des écoliers iraniens, si proches, si loin. Derrière ce numéro, il y a le travail des journalistes de la rédaction de 6Mois à la recherche des compagnons du devoir allemands, qui n’ont pas hésité à passer le réveillon du Nouvel An dans une boîte heavy métal à Freibourg, ou à remonter la piste des propriétaires de navires échoués en Méditerranée, en faisant du porte-à-porte sur les quais de Sète ou en passant des jours à débusquer les sociétés écrans dans les paradis fiscaux.

Derrière ce numéro, il y a tant de rencontres et de discussions qu’une page d’éditorial n’y suffit évidemment pas. A partir d’aujourd’hui, une autre histoire va prendre la place de notre agitation. Une fois imprimé, 6Mois vous appartient. Les images et les mots prennent un autre sens, puisque vous les découvrez sans jamais en avoir entendu parler, sans connaître les visages ni la voix des auteurs. Vous les lisez avec votre mémoire, votre sensibilité et votre curiosité. Une autre histoire commence : la vôtre.
Laurent Beccaria,
Patrick de Saint-Exupéry,
Marie-Pierre Subtil

PS : le n°1 de 6Mois a dépassé les 42 000 exemplaires, presque le double des objectifs. Sans l’écho médiatique du lancement, le °2 a poursuivi l’élan avec 39 000 exemplaires. C’est un résultat étonnant. Généralement, les numéros deux atteignent seulement la moitié des ventes du numéro de lancement. L’aventure de 6Mois démarre donc sur les chapeaux de roue. Merci !

OVNI

Kinetic V5. Un ovni indescriptible, un site de je ne sais quoi, toujours pas compris à quoi ça sert. Mais un look d’enfer, un fanzine animé, de petites animations bien absurdes et une bande son soignée et pour une fois supportable. Bon, par contre, si vous savez à quoi il sert, dites le moi. Moi de mon coté, je ne sais pas. Une agence basée à Singapore ? Allez vous amuser un peu, lachez le boulot.

Kinetic.fr

pêle-mêle

Dans l’excellent blog de Fabien Barral, Graphic Exchange, le lien de “dailypoetic”, une artiste collectionneuse de Minneapolis qui répertorie toutes sortes de photos et nous recrée un univers très riche : collection de photos trouvées qui lui évoquent des histoires, collages, mood boards, collections de boîtes, de cartes de visite, machins et bidules. autant de trésors à dénicher. J’ai l’impression de fouiller dans un grenier ! D’ailleurs le nom d’utilisateur l’évoque très bien. Difficile de sélectionner une photo représentative de ce trésor.

Dailypoetic

Chiara Goia

Chiara Goia, une photographe Italienne installée à New York. Des photos d’une incroyable délicatesse, sans voyeurisme. Splendide. Vu sur le site de 6 mois.fr.

Chiara Goia

6 mois

Une nouvelle revue de photo-journalisme, à voir absolument !

DU JOURNALISME EN PHOTOS.
Pour un avant goût, l’édito:

“Un journal n’est jamais le fruit du hasard, mais la conjugaison d’émotions, de déclics et de rencontres qui s’imposent comme une évidence. Une création de presse est comme une histoire d’amour qui bouscule tout sur son passage. Le choeur des esprits raisonnables s’alarme : « Le photojournalisme est mort ! », « Vous êtes fous »… Ils ont raison. Mais c’était plus fort que nous. 6 Mois s’enracine dans une certaine idée du photojournalisme née dans les premières années du XXe siècle et dont l’onde de choc dure encore. Pendant la guerre d’Espagne, Robert Capa a créé le mythe du reporter de guerre : « Si vos photos ne sont pas assez bonnes, c’est qu’elles ne sont pas prises d’assez près. » La première image du camp de Dachau est parue dans l’hebdomadaire Vu, la victoire des Alliés et l’essor de l’american way of life ont été immortalisés à travers le regard romanesque des magazines Life et Look.
A 6 Mois, nous croyons que ce journalisme en image est possible. L’engagement d’Eugene Smith, qui voulait « plonger au coeur de l’image » et réaliser le reportage total, a marqué les esprits. Cet « instant décisif », dont Henri Cartier-Bresson parlait à propos de la photographie, a imposé la photo au coeur des journaux. Notre mémoire collective est empreinte des reportages de Brassaï, Boubat, Doisneau, des images de la guerre d’Indochine et de celle du Vietnam, du désert de Depardon, des fermiers américains de Richard Avedon, des foules chinoises de Marc Riboud.
Mais le cadre du photojournalisme a explosé. Le marketing et le numérique ont modifi é la donne. Inexorablement, l’illustration remplace le reportage. Chaque jour, trois agences internationales – AFP, Reuters, AP – avec une myriade de correspondants locaux, inondent d’images d’actualité les sites, les téléphones, les magazines, les gratuits.
La photographie et le journalisme ont changé. Alors nous avons imaginé 6 Mois, pour refonder le lien entre le journalisme et la photo, renouer le pacte entre le lecteur et les photographes, trouver le point de rencontre entre l’appétit du public et l’énergie parfois stupéfiante des auteurs. Les repères qui nous guident sont éternels : authenticité, pertinence, engagement. Il en faut du courage et de l’envie pour passer des semaines, des mois, parfois des années sur un sujet. Il en faut de l’exigence et de la patience.
Mais 6 Mois est une aventure pour des temps nouveaux. Nous habitons une petite planète de près de sept milliards d’individus. Ce siècle est jeune. Il se façonne au Brésil, en Indonésie, en Chine, en Egypte. Aussi les auteurs qui nous ont rejoints sont chinois, équatoriens, russes, belges, canadiens, somaliens, américains, français… La liste des crédits photographiques rassemble plus de vingt nationalités.
Il faut voir loin et embrasser l’époque. D’autres pays, en Europe, en Amérique du Nord, mais aussi en Amérique latine et en Asie, vont nous rejoindre, au fil des numéros. Les textes seront traduits, le contenu sera le même, la parution simultanée. Deux fois par an, aux premiers jours du printemps et aux premiers jours de l’automne, 6 Mois sera un trait d’union entre les continents.”

Une revue formidable, 2 parutions dans l’année, 350 pages. En illustration de cet article, une photo bonus mis sur le site toute les semaines sur un thème d’actualité. “ Des manifestant égyptiens occupent la place Tahrir au Caire, abrités sous des bâches en plastique, en février dernier. Photo Yuri Kozyrev”

6 mois

Candis Sisman

Turc. Graphiste. Photographe. Peintre. Vidéaste. Trop doué. Trop.

Candis Sisman

Les Brumes (1)

Les brumes. Encore un hasard d’internet, un joyau, mais ce soir je n’ai pas le temps de fouiller les recoins de cette production qui est magique alors je vous livre cette adresse, à vous d’en faire le tour si vous le pouvez. C’est une partie de cache cache mais le jeu en vaut la chandelle. Bonnes fouilles. J’essayerais de vous en dire plus dans le week end.

Bloom library

En ligne, toute la photothèque de la revue Bloom, View en color et Inview. Une mine d’or d’images toutes aussi belles les unes que les autres pour vos maquettes, plantes, couleur, composition, photo, nature morte…

Bloom library